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Culture du viol

J’ai assisté à un échange télévisé au cours duquel les protagonistes se disputaient pour savoir s’il fallait ou non expulser le violeur clandestin multirécidiviste sous OQTF qui a tué Philippine, 19 ans, enterrée vendredi dernier.
La personne sur le plateau qui estimait que la Justice avait fait son travail défendait sa position avec virulence.
Nous vivons dans un pays où, selon les éditorialistes de gauche, cinq ans de réclusion pour l’auteur d’un viol est une peine « lourde ».
Ce pays est malade. Les débats politiques sont absurdes. La France est un asile de fous à ciel ouvert que les gens sains d’esprit s’empressent de fuir.
Voici quelques points essentiels.
Un viol est un acte d’une barbarie et d’une violence inouïes, durant parfois plusieurs heures, occasionnant des blessures physiques et des douleurs atroces chez les victimes, des souffrances psychologiques irréparables en cas de survie.
Dans certains cas elles ne survivent pas. Les féministes de gauche parlent de « culture du viol ».
Les auteurs de ces crimes seraient agis par un climat culturel sous-jacent qui procéderait du patriarcat. Les hommes hétérosexuels dans leur ensemble seraient tous responsables, peut-être plus encore que l’auteur du viol lui-même, qui en quelque sorte serait lui aussi victime de cette « culture du viol » présente en filigrane dans la société.
Il y a effectivement une culture du viol en France.
Elle est entretenue par la gauche, qui inspire depuis 40 ans la doctrine du Syndicat de la Magistrature et l’action du Ministère de la Justice.
Dans un pays normal, un viol devrait être sanctionné par 30 années de réclusion criminelle MINIMUM.
Les gens qui ne comprennent pas cela sont soit des cinglés soit des débiles mentaux, et n’ont dans les deux cas aucune connaissance de l’être humain.
La discussion devrait se limiter à établir si un violeur pourrait ou non revoir la lumière du jour au bout de trois décennies d’emprisonnement complet. Le clivage gauche/droite sur cette question devrait être 30 ans ferme incompressibles VS castration chimique + perpétuité. La peine capitale pourrait être envisagée que ça ne me choquerait pas.
Et cela pour une raison très simple : un violeur est un être non seulement dangereux et nuisible, mais absolument irrécupérable.
Un viol est un geste inexpiable, injustifiable, impardonnable. Bien plus qu’attenter à sa vie, il détruit profondément l’existence de la victime et anéantit sa dignité, sa psyché, son amour-propre.
Son auteur ne peut être que conscient du mal qu’il fait, et en jouir, sinon il ne banderait pas durant l’acte. Il est un rebut de l’humanité que la société devrait vomir.
Un État digne de ce nom a le devoir, pour protéger les potentielles victimes et dissuader ces salopards d’en commettre, d’écraser l’auteur d’un viol sous le poids d’une répression implacable et sans pitié.
Or, les personnalités gauchistes qui évoquent la « culture du viol » sont les mêmes qui militent depuis tant d’années à abaisser l’échelle des peines, et qui persistent à fermer les yeux lorsque l’auteur du crime est un immigré, ou un « racisé ».
Ce sont les mêmes à tenir cette rengaine selon laquelle « la prison est l’école du crime » ou « le criminel est une victime de la société ».
Des images ont montré des militants de gauche arracher des affiches de l’hommage à Philippine dans l’espace public, comme ils ont déchiré quelques mois plus tôt les portraits des otages du Hamas placardés dans les rues.
C’est à cause de ces gauchistes et de leur obsession de l’excuse que les crimes les plus odieux sont quasiment impunis.
Et c’est parce que les crimes sont impunis que les criminels sont incités à en commettre, car ils savent que la sanction sera toujours « proportionnelle » à leur délit, c’est-à-dire évaluée avec clémence par le juge, et que la peine sera aménageable.
Un individu tenté par le viol n’aura que peu à perdre à tenter le coup.
Le violeur et le meurtrier de Philippine avait été incarcéré pour viol il y a 5 ans. A peine sorti de prison, il a violé et tué une jeune fille. Comme si ce n’était pas évident qu’il allait s’empresser de recommencer une fois libre.
Didier Migaud, nouveau Ministre de la Justice, a affirmé dès sa prise de fonction que la justice « n’était absolument pas laxiste ».
Il y a bien une culture du viol en France, une culture du crime et de l’impunité totale. C’est une culture de l’indulgence envers les criminels et de l’absence de compassion pour les victimes.
Ce qui fait de ce pays un open-bar pour les violeurs du monde entier.
La culture du viol est une culture de gauche.